Un condylome anal est une lésion cutanée contagieuse due à des virus (les papillomavirus ou HPV). L’infection par HPV est extrêmement fréquente et peut se manifester sous la forme de condylomes plans ou de verrues en relief, qui se localisent au niveau anal comme au niveau génital ou buccal. Les condylomes peuvent siéger autour de l’anus mais aussi dedans ; un examen systématique du canal anal par anuscopie est donc nécessaire.
CONDYLOMES & CONDYLOME ANAL
Tout savoir sur le process d’intervention
Bénéfices de l’intervention
Le condylome anal peut être détruit par électrocoagulation au bistouri électrique ou au laser.
- Suppression des lésions disgracieuses
- Limitation des risques de contamination de partenaires sexuels
- Prévention du risque d’évolution vers un cancer de l’anus lié à certains types de HPV
Conditions de l’intervention et suivi
Le traitement repose sur la destruction physique des condylomes anaux par électrocoagulation au bistouri électrique ou au laser. L’électrocoagulation crée des plaies cutanées et de l’intérieur du canal anal qui cicatrisent en 4 à 8 semaines.
En fonction de l’étendue de l’infection, cette intervention peut se réaliser :
- En consultation sous anesthésie locale, lorsqu’il y a peu de lésions.
- Au bloc opératoire, en cas de lésions plus étendues notamment dans l’anus. L’intervention est alors effectuée sous anesthésie générale ou loco-régionale.
Cette intervention peut se faire sous anesthésie locale ou générale.
Afin de rechercher les lésions intra épithéliales au niveau de l’anus, les Dr Ekeuh et Rouet s’appuient sur l’anuscopie haute résolution.
Hospitalisation
Dans la majorité des cas, l’intervention est effectuée dans le cadre de la chirurgie ambulatoire.
Suivi post opératoire
Pas de soins infirmier nécessaire en général.
La consultation post opératoire a lieu 15 jours après l’intervention.
Complications possibles
Complications post opératoire
L’arrêt de travail varie entre 1 et 7 jours du fait des éventuelles douleurs post-opératoires et des suintements liés aux plaies chirurgicales. Des suintements et des saignements modérés sont également habituels après l’intervention et ils peuvent persister tant que les plaies ne sont pas cicatrisées. Les douleurs post opératoires sont dans la majorité des cas bien soulagées par des antalgiques simples.
Complications et précautions à long terme
- Le risque de récidive est cependant élevé : de l’ordre de 30% après une première intervention en l’absence d’infection VIH et de 60% chez les patients séropositifs VIH. Plusieurs interventions peuvent être nécessaires pour venir à bout de cette infection. Seul un suivi régulier permet d’obtenir la disparition complète des lésions.
- Alimentation : Il n’y a pas de régime particulier, en revanche il est recommandé de débuter les laxatifs un ou deux jours avant, pour éviter la formation de bouchon de selles difficile à évacuer.
- Activité physique : Il n’y a pas de véritable contre- indication à la reprise d’une activité. Classiquement, des douleurs peuvent être présentes en post-opératoire pendant quelques jours, essentiellement lors de la selle.
LES DOCTEURS EKEUH & ROUET VOUS INFORMENT
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INTERVENTION ABLATION CONDYLOME ANAL
Réponses aux questions les plus courantes
Parmi les symptômes d'un condylome anal, on retrouve des excroissances près de l'anus, souvent indolores. Ils peuvent provoquer des démangeaisons, des irritations, voire même des saignements. Parfois, des douleurs ou une gêne lors des selles sont rapportées, mais la plupart du temps de nombreux patients ne présentent aucun symptôme visible. C’est un dépistage pour les personnes à risque qui permettra d’attester du diagnostic.
Plusieurs traitements existent pour le condylome anal : l’application de crèmes topiques (à base d’imiquimod, podophyllotoxine), la cryothérapie (destruction par froid en utilisant de l’azote liquide), l'électrocoagulation ou la chirurgie au bistouri pour les cas plus graves. Les récidives sont fréquentes, nécessitant un suivi régulier. La vaccination contre le HPV peut également prévenir certaines infections. Les Dr Ekeuh & Rouet sauront vous orienter vers la solution la plus adaptée.
Il s’agit de détruire les lésions visibles au bistouri électrique ou au laser. L’intervention peut être réalisée en consultation, éventuellement sous anesthésie locale, lorsqu’il y a peu de lésions. En revanche, en cas de lésions plus étendues, notamment dans l’anus, l’intervention sera réalisée au bloc opératoire sous anesthésie générale ou loco-régionale.
Les complications sont très rares. Dans moins d’1% des cas, on constate des troubles urinaires, le plus souvent par phénomène réflexe. Une constipation passagère peut également nécessiter une prescription d’un traitement laxatif. Un défaut de coagulation sur la plaie ou une infection locale post-opératoire restent exceptionnels.